27 avril 2024
Femme pendant une séance BDSM

Tout comprendre de la pratique de la soumission dans l’univers du BDSM

Trois pratiques constituent généralement l’univers du BDSM. Il y a les techniques d’attachement (bondage et discipline), la domination-soumission et enfin le sadomasochisme. Cependant, on remarque que beaucoup de personnes, en majorité les femmes, se tournent vers la soumission. Cette pratique qui est loin d’être figée, comporte plusieurs aspects qui peuvent aller du très doux au plus dur. Il existe plusieurs sortes de relation entre le dominant et sa soumise, où parfois entre la domina et son soumis. Évidemment, une relation de dominant dominé peut exister entre les couples homosexuels. Cet article fera zoom sur les différents aspects de la pratique de la soumission au sein des pratiques du BDSM.

Que se passe-t-il au cours d’une soumission sexuelle ?

Comme on l’a révélé un peu plus haut, la relation de domination-soumission peut se révéler à travers un simple jeu amoureux avec des scénarios, ou une version encore plus dure où la personne soumise est attachée, fouettée ou encore humiliée. Cette humiliation peut être faite en privé ou en public.

Très souvent, ce sont les femmes qui préfèrent être les soumises. Dans ce genre de cas, il s’agit le plus souvent de couples qui sont déjà engagés dans une relation durable. Tandis que pour une domina et son soumis, ce dernier est généralement un homme à la quête d’une sensation forte d’un soir ou d’une relation passagère.

Lorsqu’une soirée BDSM est organisée, il est extrêmement rare de voir une femme soumise s’y rendre seul et se mettre à la quête d’un dominant. En effet, elle préfère rester sous les ordres de son maître. Tandis qu’une femme dominante serait rapidement le centre d’attention de plusieurs hommes qui souhaiteraient devenir ses soumis.

Aujourd’hui, le nombre de soumis est en train de se développer à telle enseigne que les femmes dominatrices exercent carrément une activité professionnelle avec des offres sur mesure.

Les pratiques les plus fréquentes dans la soumission sexuelle

Une relation de soumission est marquée par un fantasme très particulier. La soumise développe une obsession d’appartenance à son dominant. Ce fantasme peut se matérialiser par un collier passer autour du cou de la soumise, mais aussi par certaines pratiques plus sexuelles.
Le dominant peut contraindre sa soumise à l’abstinence sexuelle en posant des anneaux au niveau des grandes lèvres de son appareil génital. Son maître peut dès lors y mettre un cadenas pour l’empêcher d’avoir des rapports sexuels.

D’un autre côté, le maître peut obliger sa soumise à tenir des rapports sexuels avec une ou plusieurs personnes qu’il choisira lui-même. Cela consiste à l’offrir aux autres comme un objet pour assouvir ses désirs d’humiliation. Il est important de rappeler que dans le jeu, l’apparence peut être très trompeuse. Le consentement de la soumise est absolument indispensable avant de se lancer dans des jeux d’humiliation.

Les jeux d’humiliation psychologique

Si les pratiques précédentes semblent être assez humiliantes, il existe d’autres jeux de soumission psychologique où l’humiliation est à son comble. Le dominant pourrait par exemple contraindre la soumise à se comporter comme un animal. Cette pratique est assez courante et on voit la femme soumise agir comme une chienne, une chatte ou un poney.

Dans ce cas, le dominant joue donc le rôle du dresseur ou du soigneur selon la relation qu’ils souhaiteraient développer. On voit souvent les dominées parées de masques d’animaux en cuir, des moufles de chiots avec un plug anal.

Comment gérer une séance de soumission ?

Lorsque l’on parle de soumission, plusieurs personnes peuvent penser qu’il s’agit d’une pratique où l’on ne ressent que peine et douleur. En réalité, la soumission accorde à la personne soumise une sensation infinie de liberté. Ce faisant, la soumise laisse tout le travail à son dominant. Elle renonce volontairement à prendre le contrôle.

Le dominant doit être capable de répondre aux attentes de sa soumise. Il faut rappeler que dans une séance de BDSM, plusieurs pratiques peuvent s’enchaîner les unes après les autres. Il peut s’agir de l’utilisation du bandeau pour les yeux, de sextoys, de lanière en cuir, d’attaches, etc. Un bon dominant doit savoir comment varier les pratiques afin de donner la meilleure prestation à sa partenaire.

Évidemment, une séance de soumission doit être préalablement définie par le choix d’un mot de sécurité encore appelé safeword afin que la personne soumise arrête les ébats au cas où les choses lui deviendraient désagréables.

Être soumise, une liberté totale

Les soumises sont des personnes qui sont à la quête de l’abandon de soi. Elles aspirent à lâcher le contrôle. C’est en cela même qu’elles puisent leur plaisir. En ce qui concerne les dominants, ils tirent leur plaisir dans le contrôle du jeu et dans le pouvoir qu’ils exercent sur la personne qui leur est soumise. Les dominants sont constamment à la quête de cette sensation de tout pouvoir et c’est justement ce qui leur procure de l’excitation.

Les règles à respecter lors d’une soumission

Si vous désirez vous lancer dans la domination-soumission, il est important que vous sachiez qu’il y a certaines règles auxquelles vous devez préalablement vous soumettre. Les deux partenaires doivent définir les limites qui ne doivent pas être franchies pendant le jeu. Premièrement, les deux conjoints doivent s’assurer de la connivence en ce qui concerne les pratiques à exécuter.

Ils doivent être sur la même longueur d’onde et avoir les mêmes envies. Ensuite, ils doivent convenir sur le mot d’arrêt ou mot de sécurité lorsque les choses vont trop loin. Cependant, cela ne veut pas dire que le dominant ne s’arrêtera que lorsque sa soumise prononcera le mot de sécurité. La personne en position de force doit savoir pressentir un éventuel risque mettant en danger l’intégrité physique ou morale de sa soumise.

Enfin, pour plus de détails, il serait judicieux que les deux partenaires effectuent ensemble un questionnaire qui permet de définir de manière concrète les limites qu’ils ne doivent pas dépasser. Ils peuvent le faire sur une échelle de 0 à 10 désignant leur degré d’envie pour l’exécution d’une pratique. De plus, le dominant doit s’informer sur les différentes phobies ou handicaps physiques de son partenaire afin de ne pas l’altérer physiquement ou moralement lors d’une pratique BDSM.

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